Les Quiétils, marionnettes habitées et de taille humaine.
Personnages en migration, en quête de rencontre pour partager les si sublimes petits riens des trottoirs.
Un exilé poétique qui suspend le temps s’installant momentanément ici et là.
Ils sont tous nus et cela ne les gênent pas. Ils portent leurs maisons sur le dos, regardent les vôtres dans vos pupilles et sous leur pas le bruit des pensées joue aux osselets…
Le nom des Quiétils est une question. Leur présence est une affirmation.
. Définition de Quiétil (Le) : [Kietil] n.m.Terme général qui désigne tous les mammifères à corps court, renfermés dans une double cuirasse osseuse ou écailleuse nommée carapace, ou bien contenus dans une fabrication (matériaux issus de l’environnement proche) nommée demeure. La chair est comestible. Les sons émis par cette espèce ne sont pas perceptibles par l’oreille humaine mais par la peau. Espèce en voix de migration.)
« Que ce soit pour un spectacle, un concert, une soirée privée, une cérémonie, trouver un signe extérieur, une apparence qui pose une empreinte sur l’oeil comme un baiser de reconnaissance de l’inconscient »
Voilà comment katia décrit son désir lorsqu’elle cherche ( travaille) le quelque chose qu’elle confectionnera pour dialoguer avec l’univers de la personne qui commande.
Selon l’orientation des souhaits, des échanges, Katia réalise soit du costume ,de la marionnette, de la prothèse, du masques, un éléments de scénographie qui servira d’appui ou de trampoline à l’imaginaire et au jeux.
Cette spécificité nommée « costumes-enveloppes » pour corps, objets ou espace a la particularité d’ offrir un déploiement dans le temps ( articulant comme une dramaturgie) ou un déploiement des différentes facettes qu’une identité peut incarner dans sa temporalité. C’est pourquoi , elle parle d’enveloppes, comme celles qui contiennent plusieurs lettres et mots et horizons.
D’autre part, elle aime surprendre pour éveiller les sens et la conscience, pour cela, si le pari est pris, elle cherchera à partir d’un matériaux détourné de son utilité…
Collectif qui propose des moments d’immersion en zone concrète.
Leroi-Godet Katia: plasticienne, performeuse
Aguilar Pierre : acteur, faiseur d’image et photographe
Gaël Jaton, plasticien : défricheur de moments perdus
Nicolas Barbey : vidéaste
Damien Venot : vidéaste
Chacun est acteur ainsi l’expérience devient une aventure individuelle mise en commun, c’est un don artistique … . Chaque être est comme un sachet de thé qui donne goût à l’ensemble dans la dilution proposée par les « jeux » !
L’art et la vie.
« L’art, c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art » Robert Filliou
Petit clin d’œil
Fluxus
« Par un humour faire littéralement exploser les limites de la pratique artistique, abolir les frontières entre les arts et construire un lien définitif entre l’art et la vie. »
Galerie
les flèches de poursuites de la galerie se trouvent blanches sur fond blanc, au milieu extérieur droite et gauche
ChaosDebout (n.m.): Chaos, instance où un ordre côtoie un autre ordre, un ordre, des-ordres qui ne s’ébranlent pas, qui tiennent debout, un métissage cohérent ? Autre homophonie KO, se trouve normalement allongé au sol, mais celui-ci est debout, allez savoir pourquoi ???? Autre homophonie De boue.
Le chaos semble quelque chose de boue en rapport à l’ordre qui suinte les règles et les lois d’or. C’est avec le C et le D des deux mots Chaos Debout que quelque chose bouge dans les frontières intérieures à l’extérieur !
Installation, exposition en co-création avec le public
Intervenants :
Une enveloppeuse+ une accompagnante du lieu d’accueil + le technicien-plasticien pour la soirée du dévernissage:
Katia Leroi-Godet : plasticienne et « enveloppeuse »
Gaël Jaton pour la mise en lumière et prise d’images
Proposition in situ et évolutive ! Katia Leroi Godet et une collègue invitée (elle peut être une personne de la structure accueillante) interviennent pour prendre l’empreinte de corps. C’est un rituel de « sculpteuse » de présence.
Ces prises d’empreintes se réalisent en privée, ce sont des moulages de geste. Il est possible de faire des prises d’empreintes de relation (entre ami.e.s, famille, collègues de travail…)
Le matériau utilisé est le papier journal. C’est une proposition qui joue sur la frontière perméable entre corps privé, corps social, corps médiatique.
Les modèles des sculptures vivent la sculpture en étant à l’intérieur.
Cette Installation se faite grâce à l’emprunt d’empreinte de corps des personnes qui ont bien voulu bien se prêter au « jeu » !
Les sculptures ( les enveloppes) sont restituées aux modèles après l’exposition.